Hémisphère

Auteurs : Sara Greem & Bernard Afflatet

Éditeur : Éditions du 38

Nombre de pages : 306

Catégories : Fantasy & SF

Prix : 16€

Pourquoi ce livre ?

Parce que j'avais aimé un autre roman de l'autrice.

Parce que j'aime bien la mythologie égyptienne.

Pour découvrir ce quatre mains.

Trois mille ans après la fermeture de l'Europe suite à une épidémie, les Désignés vivent en Hémisphère, confinés sous le dôme protecteur du vieux continent.

À l'extérieur, les Exilés se sont regroupés en tribus. En trois millénaires, ces quelques survivants sont peu ou prou revenus à l'âge de fer.

Parmi les Désignés, Devor-83, oisif et dépendant à l'izione comme ses semblables, est assujetti et assisté par les machines. Pourtant, quelque chose en lui va dérailler et il fera la rencontre d'Arleen, une Désignée intrépide, qui l'entraînera vers une voie interdite ; la seule possible pour résoudre le mystère de leur différence.

Osnour, un Exilé, est, comme ceux de sa tribu, livré au bon vouloir de la nature, même s'il ne partage pas leur goût pour la religion clanique. En parlant au nom des dieux, l'Annonciatrice décide de tout. Mais Osnour n'accepte pas que les siens soient enlevés par les hommes de métal venus d'Hémisphère.

Un roman de Science-Fiction mêlé de Fantasy et de mythologie. Une collaboration inédite, une aventure hors du commun. Deux mondes séparés qui s'entremêlent dans un final haletant.

J'ai eu un peu de mal à lire ce roman, sans doute parce que je ne suis pas habituée à la "vraie SF". Toutefois, j'ai trouvé le côté mythologique bien amené et la réflexion que l'on trouve en sous-texte très intéressante.

L'histoire :

Celle de deux mondes que tout oppose.

L'histoire de personnages en décalage avec leur société.

Une histoire ou la mythologie se mêle à la technologie.

Les personnages :

Devor-83 est un Désigné :  un humain qui vit en Hémisphère. Il est complètement assisté par les machines et assujetti à celles-ci. Toutefois, sa vision des choses semblent changer et il va chercher à comprendre pourquoi à l'aide d'Arleen.

Arleen est elle aussi une Désignée vivant en Hémisphère. Tout comme Devor, elle est en décalage avec les siens et veut comprendre pourquoi. Afin de trouver des réponses, elle n'hésite pas se mettre en danger, mais aussi à mettre Devor en danger !

Osnour est un Exilé : un humain vivant en dehors du dôme protecteur d'Hémisphère. Il ne connaît rien des machines et est un chasseur hors pair. Fils du sage du village, il n'est toutefois pas en accord avec ceux de sa tribu. Au cours d'une partie de chasse avec son meilleur ami, il va faire une découverte des plus étranges et, suite à cela, ressentir le besoin d'aller en Hémisphère.

La plume des auteurs :

Je ne peux rien affirmer, mais je suis à peu près sûre que chaque auteur a écrit un personnage ; je dirais que Sara Greem s'est chargée d'Osnour, et Bernard Afflatet de Devor (si les auteurs ou la ME passent par là et que je dis des bêtises, n'hésitez pas à ma corriger^^). Cela permet de mener deux récits en parallèle, récits qui bien sûr seront amenés à entrer en collision...

Dans un cas comme dans l'autre, on a une narration au passé et à la troisième personne, suivant les protagonistes principaux. Les chapitres alternent d'ailleurs entre ces deux personnages et leurs aventures. Au fur et à mesure, on voit bien que les héros vont les uns vers les autres... mais à aucun moment on ne se doute du "comment". 

Le fait de mêler SF et mythologie égyptienne est très bien trouvé, et tout aussi bien mené. Les dieux égyptiens trouvent pleinement leur place dans ce monde où les machines rivalisent d'intelligence.

Un récit innovant pour un public essentiellement SF, avec un côté George Orwell parfaitement assumé.

L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 4/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 3/5

Total : 14,5/20

Mers Mortes

Auteur : Aurélie Wellenstein

Éditeur : Pocket

Nombre de pages : 416

Catégories : Post-Apo & SF

Prix : 8,50€

Pourquoi ce livre ?

Parce que j'avais envie de le découvrir suite à un calendrier de l'avent sur YouTube.

Parce que je voulais continuer sur ma lancée "piraterie".

Parce que je voulais découvrir cette autrice.

Parce que c'était un cadeau.

La folie humaine a finalement eu raison des mers et des océans. Retranchés dans des bastions isolés, les hommes doivent maintenant faire face à un nouveau danger : le déferlement de marées fantômes, charriant des cadavres des animaux marins disparus, avides de vengeance. Requins, dauphins, raies, tortues et autres reviennent par vagues arracher leur âme aux derniers humains. Seuls les exorcistes parviennent encore à les protéger. Oural est de ceux-là. Jusqu'au jour où le capitaine Bengal le kidnappe et l'entraîne à bord de son vaisseau fantôme dans une épopée au cœur même des mers mortes, voguant de marée en marée pour atteindre son but ultime...

J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré ! J'avais peur que le côté "marée" donne une trop de redondance au récit, mais pas du tout. C'est un roman qui fait réfléchir à différents niveaux.

L'histoire :

Celle d'un monde où les mers ont disparu.

L'histoire d'un exorciste.

Une histoire entre piraterie et écologie.

Les personnages :

Oural est un puissant exorciste en charge de la protection d'un bastion. À chaque marée haute, il monte dans sa tour afin de repousser les fantômes des animaux marins morts suite à la disparitions des mers et océans... Jusqu'au jour où il se fait enlever. Il devra alors vivre aux côtés de pirates guidés par un capitaine qui fait office de gourou.

Bengale est ce capitaine. Froid, distant, implacable, il poursuit un but aussi mystérieux que fou. À chaque marée haute, il prend la mer afin de mener à bien cette mission. Pour ce faire, il semble disposer d'un étrange pouvoir.

Amazone, Congo, Arctique et bien d'autres forment l'équipage de ce bateau fantôme. Tous semblent vouer un culte à leur capitaine et donneraient leur vie pour lui.

On a aussi Sélène et Trellia, deux personnages féminins importants pour Oural et que je préfère vous laisser découvrir... surtout la seconde ;-)

La plume de l'autrice :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, Aurélie Wellenstein nous invite à suivre la vie d'un exorciste à bord d'un navire pirate. L'écriture est fluide, haletante et l'intrigue très bien menée. L'univers imaginé par l'autrice est percutant et on trouve y de nombreux messages, portant sur l'écologie, mais aussi l'idée que l'on se fait du Bien, d'une cause à défendre etc.

Le côté piraterie, mers (mortes) est également très bien traité, permettant une immersion totale.

Un roman addictif et qui fait réfléchir.

L'histoire : 5/5     Les personnages : 5/5     L'écriture : 4,5/5     Mon appréciation : 4,5/5

Total : 19/20

La prophétie des abeilles

Auteur : Bernard Werber

Éditeur : Albin Michel

Nombre de pages : 581

Catégories : Fantastique, Historique et SF

Prix : 22,90€

Pourquoi ce livre ?

Pour le menu air du #moisdelafantasy.

Parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Werber.

Parce que c'était un cadeau de Noël.

Depuis la nuit des temps, une prophétie annonce le destin de l'humanité. Elle révèle que notre avenir est lié à celui des abeilles. Les templiers l'ont préservée à travers les époques, mais sa trace s'est perdue. Pour la retrouver, il faut remonter le temps, traverser les continents et affronter tous les dangers.

Êtes-vous prêts à la découvrir ?

Bernard Werber nous entraîne dans un voyage fantastique où se mêlent l'Histoire, l'ésotérisme et l'aventure, à la recherche du secret disparu.

Je suis assez mitigée quant à cette lecture ! En effet, si j'ai dévoré le début, mon rythme a été freiné vers le milieu du roman. Il faut dire que lorsque j'avais lu la quatrième de couverture, j'avais confondu Templiers avec Francs-maçons... Et je ne m'attendais pas à trouver autant d'Histoire (même si c'était écrit sur la quatrième...) Enfin, je lui ai trouvé quelques défauts que je ne sais sans doute voir que depuis que je suis moi-même autrice ;-)

L'histoire :

Celle d'une prophétie.

Une histoire de voyages dans le temps et de religions.

Les personnages :

René Toledano est professeur d'histoire, mais pas seulement. Avec sa compagne, il propose aux gens des méditations régressives permettant de communiquer avec leurs vies antérieures. Mais un jour, le show lui échappe et s'en suivent tout un tas de péripéties lors desquelles il partira à la recherche de La prophétie des abeilles.

Alexandre Langevin est également historien, et président de l'université de la Sorbonne. Avant de devenir son collègue, René a été son meilleur élève. À travers cette aventure, une amitié mais aussi une certaine rivalité va se tisser entre les deux protagonistes.

Salvin de Bienne est un des premiers Templiers et, selon la légende, l'homme à l'origine de La prophétie des abeilles. 

La plume de l'auteur :

Dans un récit au présent et à la troisième personnes, Bernard Werber nous livre ici une aventure mêlant Histoire et fantastique, voyages dans le temps et mise en abîme de son propre roman. En effet, le livre dont il est question dans cette histoire porte le même nom que le roman... mais aussi la même couverture ! Sans parler du nombre de chapitres et de l'intérêt du tout dernier !!

Comme à son habitude, l'auteur intercale des chapitres qui semblent être issus d'une encyclopédie, ici MNEMOS, et qui sont de véritables cours d'histoire.

Si la mise en abîme du roman dans le roman est réussie, l'écriture n'est hélas pas toujours haletante. En revanche, ce roman est une belle source d'apprentissage.

Histoire : 3,5/5     Les personnages : 4/5     L'écriture : 3,5/5     Mon appréciation : 3/5

Total : 14/20

La Cité Mythique

Chroniques du Monde-Hors - 2

Auteur : Laure Enza

Éditeur : Auto-Édition

Nombre de pages : 354

Catégorie : SF

Prix : 15€

Pourquoi ce livre ?

Parce que j'avais beaucoup l'aspect quête identitaire du premier tome.

Parce que j'adore discuter avec l'autrice.

Décidé à sauver ses compatriotes prisonniers, le prince Akilàm traverse le désert de Méditrà. Ce voyage jalonné de rencontres et de dangers lui permet de développer ses étranges pouvoirs et de modifier sa perception du monde. Alors qu'il touche au but dans la cité mythique, il découvre des alliés inattendus et affronte des ennemis puissants. Mais si Mégasilia n'était qu'une étape dans une quête qui le dépasse, face à la menace qui plane sur les peuples du Monde-Hors ?

J'ai bien aimé cette lecture, même si le côté quête identitaire a un peu disparu de ce second tome. L'aventure en revanche prend un nouveau tournant, plus SF que le premier volet qui faisait davantage penser à de la fantasy.

L'histoire :

Celle d'un prince des sables.

L'histoire d'un sauvetage.

Une histoire mêlant fantasy et SF.

Les personnages :

Akilàm est le prince des sables parti sauver les jeunes filles enlevées par des mégacitoyens. Pour ce faire, l'adolescent fait route avec des Nmàds, un peuple qui va de cité en cité afin de faire du commerce. Il est doté de grands pouvoirs psychiques qui lui permettent de s'immiscer dans les pensées des autres.

Ethàn est le meilleur ami d'Akilàm et l'aide dans sa mission. Alors qu'il semble souvent de pas se préoccuper de ce qu'il se passe autour de lui, il peut avoir des réflexions très fines qui montrent le contraire.

Fau'del est un jeune nmàd qui accompagne les deux compagnons. Il aime faire des pitrerie et bondit souvent tel un "fou du roi". Malgré les différences de cultures, il va se lier d'amitié avec les deux premiers.

La plume de l'autrice :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, on suit les aventures du héros et de ses amis. Dans ce roman mêlant fantasy (dans le désert) et science fiction (dans une mégacité) on est toujours dans l'action. Les personnages sont bien construits et profond, et l'univers quant à lui s'élargi par rapport au premier tome.

Un bon second tome qui conclut le cycle d'Akilàm... mais appelle la suite !

L'histoire : 4/5     Les personnages : 5/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 4/5

Total : 17/20

D'Eau et de Sang

Auteur : Laurent Salipante

Éditeur : Marathon Éditions

Nombre de pages : 421

Catégorie : SF

Prix : 19,90€

Pourquoi ce livre ?

Pour le #pumpkinautumnchallenge.

Pour le #faunchallenge.

Pour découvrir une nouvelle ME.

Parce que l'auteur avait su me convaincre.

Dans un monde en déclin où l'eau est devenue le bien le plus précieux, les destins singuliers d'une poignée d'hommes et de femmes s'entrecroisent et s'accomplissent au prix du sang.

Baraka, le maraudeur visionnaire, rêvera-t-il encore longtemps d'atteindre les étoiles ? Hedi, le faux médecin utopiste, acceptera-t-il de se salir les mains pour bâtir la communauté pacifique dont il rêve ? Eleanor parviendra-t-elle à faire de sa fille une survivante et Amira à fuir la secte des Rédempteurs ? Abel, le convoyeur d'eau taciturne, réussira-t-il à venger la mort de son frère ?

Pendant ce temps, 67-PO, le redoutable androïde de la Compagnie, rôde pour assurer l'hégémonie de ses employeurs.

Western post-apocalyptique féroce et lumineux, D'Eau et de Sang sonde les tréfonds d'âmes humaines qui ont bien plus à perdre qu'elles le croient.

J'ai eu un peu de mal à lire ce roman à cause des nombreux points de vue présents. Toutefois, lorsque j'ai compris comment ils pouvaient s'entrecroiser, mais surtout parce que j'avais l'impression de retrouver les "western spaghetti", j'ai plutôt bien apprécié cette lecture.

L'histoire :

Celle de personnes qui cherchent à survivre.

L'histoire d'une source et d'un robot meurtrier.

Une histoire à la porté écologique forte.

Les personnages :

Hedi est le chef d'un groupe de personnes vivant dans le désert et forant le sol pour trouver de l'eau. C'est un groupe pacifiste et bienveillant, mais Hedi a de plus en plus de mal à en tenir les rênes. 

Baraka est également chef de bande, mais la sienne est tout sauf pacifique. À force d'attaquer tantôt la Compagnie, tantôt les Rédempteurs, il s'est construit une réputation qui fait peur à tous. Pourtant, cette brute borgne n'est rien d'autre qu'un idéaliste, lui aussi.

Abel est une jeune convoyeur d'eau qui ne jure que par Neptune, son camion-citerne, et la route la plus dangereuse du désert. Mais s'il continue de convoyer et de braver ainsi les dangers, c'est parce qu'il cherche le Crotal qui a tué son frère.

Eleanor est une survivante. Avec un mari malade et une fille encore adolescente, elle doit tout faire pour la survie de sa famille, quitte à se mettre en danger.

Amira est une jeune femme idéaliste, presque naïve. Pourtant, lorsqu'elle a une idée en tête, rien ne pourra l'en détourner.

67-PO est le robot de la Compagnie. Conçu pour servir les humains, il exécute les ordres aussi bien que ses cibles. Pas de sentiments, pas de remords, juste les ordres. En cela, il est lui aussi redoutable !

La plume de l'auteur :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, Laurent Salipante plonge son lecteur dans un univers post-apocalyptique où l'eau est devenu le bien que l'on s'arrache. Il place son histoire dans un monde divisé en deux : au Nord, ceux qui vivent dans la civilisation et à priori loin du manque, au Sud, ceux qui luttent chaque jour pour leur survie. Encore une fois, cela n'est pas sans rappeler la division de notre propre monde. L'alternance des points de vue, ou plutôt le fait que l'on suive divers personnages, permet de rendre ce monde plus vaste, bien que tous aillent (pour leur plus grand malheur !) au même endroit... Enfin, ce western est tout autant à la sauce SF que spaghetti^^

Un récit post-apocalyptique qui fait réfléchir sur le monde d'aujourd'hui et sur celui de demain. De nombreux personnages aux caractères profonds.

L'histoire : 4/5     Les personnages : 4/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 3,5/5

Total : 15,5/20

Auriane

Le monde d'Anaonil 1

Auteur : Cécile Koppel

Éditeur : Sudarènes

Nombre de pages : 284

Catégorie : SF

Prix : 18€

Pourquoi ce livre ?

Parce que je voulais lire un livre de cette ME ce mois-ci.

Parce qu'il m'avait été dédicacé par l'autrice.

Onil s'est fait enlever. Séquestré, martyrisé, il vit des heures éprouvantes et va se découvrir un allié en la personne de Solim, son formateur, avec lequel il entretient des relations difficiles. Pourquoi Solim met-il sa propre vie en danger pour lui venir en aide ?

Onil est spécial. Il n'en sait rien. Ceux qui l'ont enlevé non plus. Solim s'en doute, mais il ne sait pas exactement en quoi. Sans l'avoir voulu, alors même qu'il croit cela tout à fait impossible, cette particularité que possède Onil va lui permettre de quitter la dimension dans laquelle il vit. Il se retrouve ici... dans le monde où nous vivons... Des garçons ordinaires vont croiser sa route et cette rencontre va bouleverser leur vie... ainsi que celle d'Auriane, la sœur de l'un d'eux...

Dans ce premier tome, l'intrigue est assez simple, même si on sent un background assez conséquent. Avant tout, ce sont les personnages qui portent l'histoire, et ce sont eux que j'ai aimé suivre. D'abord le héros, Onil / Ulysse, puis Auriane. Et c'est notamment parce que l'autrice la laisse dans une situation horrible à la fin de ce tome qu'il me faut la suite.

L'histoire :

Celle d'un apprenti rebelle.

L'histoire d'humains qui n'ont rien demandé.

Une histoire de séquestration...s

Les personnages :

Dans son monde, le personnage principal s'appelle Onil. Mais dans le nôtre, il se fait appeler Ulysse. Pourquoi ? Cela n'est pas dit dans ce premier tome mais soulève quelques questions. Quoi qu'il en soit, c'est un jeune homme sûr de lui qui doit sa survie (au moins mentale) à son formateur. Par ailleurs, pour lui, la fin justifie les moyens...

Solim est le formateur d'Onil. C'est un rebelle à la double identité puisqu'il prétend espionner les rebelles justement... ce qui lui permet de venir en aide à Onil lors de sa séquestration. Hélas, il en paiera le prix.

Ambroise et Sylvain sont des humains normaux, de notre monde, qui un jour découvrent Onil / Ulysse. Bon gré mal gré, ils vont tous deux lui venir en aide et Auriane ne tardera pas à se joindre à eux. Toutefois, elle aussi devra payer cher sa solidarité à l'égard de cet étranger venu d'un monde parallèle !

La plume de l'autrice :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, Cécile Koppel fait entrer son lecteur dans le monde d'Anaonil par le chapitre -6. Ce n'est pas courant, et cela permet de mieux comprendre la genèse de l'histoire proposée par ce premier tome. Ses personnages sont assez complexes pour qu'on les aime avant de les détester. Car, au fil des pages, ils se dévoilent peu à peu. Et ceux que l'on appréciait moins deviennent ceux que l'on comprend le mieux... et inversement !

Pour ce qui est du monde dans lequel vit le personnage principal, on ne le voit que très peu dans ce premier tome... mais nul doute qu'il sera développé dans les suivants !

Un récit qui trouve sa force dans les personnages créés par l'autrice. Un univers sans nul doute intéressant mais peu présent étant donné que l'intrigue de ce tome se déroule essentiellement dans notre monde.

L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 4,5/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 4/5

Total : 16/20

Le monde des Sinks

PRAËRIE - 1

Auteur : Jean-Luc Marcastel

Éditeur : Scrinéo

Nombre de pages : 446

Catégorie : SF

Prix : 16,90€

Pourquoi ce livre ?

Pour le Cold Winter Challenge.

Parce que c'était une relique de ma PAL.

Parce qu'il m'avait été dédicacé.

En 1994, un centre de recherche et un village entier disparaissent mystérieusement dans une petite vallée du sud de la France, sans laisser de traces...

Vingt ans plus tard, le lieutenant Vincent Marty est envoyé sur les lieux dans le plus grand secret. Objectif : récupérer les travaux de ce laboratoire perdu... des travaux portant sur la miniaturisation.

Plus facile à dire qu'à faire, quand on vous réduit à la taille d'une fourmi et que vous disposez de seize heures pour vous frayer un chemin dans la plus impitoyable des jungles, hantée par des créatures cauchemardesques plus terrifiantes, voraces, rapides et meurtrières les unes que les autres... les insectes.

Là, au milieu d'un peuple d'humains microscopiques, Vincent découvrira un univers plus incroyable encore qu'un monde de fantasy. Une société violente, impitoyable, calquée sur le modèle du règne animal et des êtres déracinés qui trouveront avec lui le chemin de leur humanité.

Praërie - Les vrais monstres sont sous nos pieds...

J'ai eu un peu de mal à m'immerger dans ce monde miniature. Je n'avais de cesse de me dire que l'auteur se donnait des airs de Bernard Werber, sans lui arriver à la cheville. Et puis est venu le déclic. Celui qui m'a fait apprécier ma lecture, au point de ne plus pouvoir lâcher ce roman. Car si l'idée des insectes et d'un éventuel contact avec les humains est communes aux deux auteurs, chacun a sa manière bien à lui de le raconter, d'en faire une histoire des plus crédibles... et addictives !

L'histoire :

Celle d'un laboratoire disparu.

L'histoire d'un monde miniature.

Une histoire de survie.

Les personnages :

Vincent Marty est un lieutenant envoyé en mission pour récupérer les dossier de son père dans un laboratoire disparu... Pour parvenir à retrouver le fameux labo, Vincent est rétréci à la taille d'un insecte et devra les combattre pour survivre. Mais il va aussi revoir combattre quelques Sinks, ce peuple d'humains miniatures.

Lo'Hiss est un Sink de Traqueviande, un chasseur donc. Élevé dans la tradition et la religion Sink, le jeune homme n'en a pas moins un esprit critique qu'il doit à son maître, le célèbre chasseur Pyr.

Lauran est lui aussi un Sink de Traqueviande. Tout comme Lo'Hiss, il figure parmi les chasseurs les plus prometteurs de sa génération. 

La plume de l'auteur :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, Jean-Luc Marcastel plonge ses lecteurs dans un autre monde... qui pourtant est aussi le nôtre. Il crée un peuple de micro-humains qui dois lutter quotidiennement pour sa survie face à ces monstres que sont pour eux les insectes. Leur civilisation violente et leur religion implacable n'est pas sans rappeler quelques patriarcats d'un autre temps... Tout cela, le lecteur le découvre d'une part à travers les yeux de Vincent, propulsé dans un monde inconnu, mais aussi à travers ceux de Lo'Hiss, pour qui tout cela est on ne peut plus normal.

Un roman qui mêle inédit et déjà vu (pour moi en tout cas). Une lecture qui peut cependant devenir addictive et dont je lirai la suite !

L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 4/5     L'écriture : 4/5    Mon appréciation : 3,5/5

Total : 15/20

L'héritier des sables

Chroniques du Monde-Hors - 1

Auteur : Laure Enza

Éditeur : Auto-Édition

Nombre de pages : 311

Catégories : Fantasy, SF & YA

Prix : 15€

Pourquoi ce livre ?

Pour la catégorie "Aurore Boréale" du #CWC.

Parce que l'autrice a su me convaincre.

Parce qu'il m'a été dédicacé.

Le prince Akilàm n'aurait pas dû survivre selon les lois cruelles de sa cité natale, perdue dans le désert infernal de Méditrà. Le jeune rebelle cherche sa place dans une société archaïque. Séduit par les légendes sur les mégacités à la technologie extraordinaire, il rêve de partir à l'aventure. Accompagné d'un ami fidèle et d'un mutant facétieux, il se découvre des pouvoirs et réalise qu'il est peut-être la clé d'une étrange prophétie. Il devra porter un lourd secret, déjouer des intrigues de palais et affronter des créatures dangereuses avant de pouvoir se lancer dans sa quête de liberté.

J'ai eu du mal à lire ce roman, mais ce n'était pas parce que je n'aimais pas, plus parce que j'étais fatiguée. Mais du coup, il m'a paru assez long alors qu'il ne fait "que" 300 pages. Toutefois, j'ai plutôt apprécié l'histoire et la plume. Surtout, j'ai aimé les idées véhiculées par ce roman, tant sur l'acceptation de soi que des autres.

L'histoire :

Celle d'un jeune et impétueux prince héritier.

Une histoire de complots et de pouvoirs.

Les personnages :

Akilàm est le prince héritier de la cité-état de Barkan. Il est le seul fils du roi et compte plus de dix sœurs ! Mais il est aussi le dernier enfant que la Reine a mis au monde avant de rendre son dernier souffle, juste après l'accouchement. Orphelin de mère, le prince n'aurait pas dû survivre, mais son père a bravé les interdits pour le garder en vie, lui, son seul héritier mâle. C'est un garçon doué en tout qui peut parfois paraître vantard, mais qui a surtout des facilités dans à peu près tous les domaines.

Ethan est l'ami du prince, d'un an son aîné. Leur rencontre se fait tout à fait par hasard. Et, si Ethan est un peu plus réfléchi et moins tête brûlée que le prince, il n'hésite pas à le suivre dans ses entreprises les plus périlleuses.

Nia'mu est un mutant, un gnome, un nukum qu'Akilàm rencontre dans le désert. C'est un être facétieux qui semble prendre plaisir à martyriser le prince en lui parlant par télépathie. Sans compter que sa manière de s'exprimer manque d'entrainement !

La plume de l'autrice :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, Laure Enza embarque son lecteur dans un univers de fantasy-SF. Et si ce premier tome se concentre surtout sur le côté fantasy, on sent venir la SF dans le prochain. L'univers qu'elle crée n'est pas sans rappeler le nôtre, d'où la touche d'anticipation. Enfin, le thème de l'identité est ici abordé d'une manière tout à fait actuelle. D'ailleurs, une fois la révélation faite, on n'a de cesse de revenir sur le chef-d'œuvre de couverture de Nicolas Jamonneau. Quant à la révélation, même si certains (c'est mon cas) peuvent la deviner, elle est tout de même très bien amenée et soulève bien d'autres questions !

Un roman introductif mais pas que. Un savant mélange de fantasy et de SF. Une quête identitaire parfaite.

L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 3,5/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 3,5/5

Total : 14,5/20

Voyage au centre de la Terre

 

Auteur : Jules Verne

Éditeur : Ebooks libres et gratuits

Nombre de pages : 267

Catégorie : Fantastique & SF

Prix Kindle : 0,00€

Pourquoi ce livre ?

Pour un projet secret.

Parce que j'avais vu un vieux film lorsque j'étais gosse.

Le professeur Lindenbrock est persuadé d'avoir découvert le chemin qui mène au centre de la Terre. Accompagné de son neveu Axel, l'impétueux géologue part en Islande. Là, au fond d'un volcan, les deux explorateurs et leur guide s'enfoncent dans les entrailles mystérieuses du globe. Un voyage d'une folle audace, véritable défi lancé à la science.

J'ai un peu plus apprécié que "Les Indes Noires", mais je reste persuadée que je ne suis pas un bon public pour Jules Verne. Peut-être était-ce également dû au fait que je gardais en mémoire certaines scènes du film que je n'ai pas retrouvées dans le roman.

L'histoire :

Celle d'une découverte.

L'histoire d'une descente au centre de la Terre.

Une histoire où la science est remise en question.

Les personnages :

Le professeur Otto Lindenbrock est un géologue, professeur émérite au muséum de Hambourg. C'est quelqu'un de très impulsif qui peut vite se mettre en colère. Quand il a décidé quelque chose, rien ne peut le détourner de son idée.

Axel est le neveu du professeur. Lui aussi est géologue et s'intéresse aux travaux de son oncle. Toutefois, il porte également un grand intérêt à Gräuben, la pupille de son oncle.

Hans est un guide islandais. Grand blond impassible, il accompagnera les deux scientifiques jusqu'au centre de la Terre s'il le faut. 

La plume de l'auteur :

Jules Verne nous livre ici un récit écrit à la première personne du point de vue d'Axel. L'histoire est écrite au passé, sauf lorsque le narrateur entame un journal de bord qui lui est au présent.

L'auteur semble aussi scientifique que ses personnages, aussi ne lésine-t-il pas sur des termes techniques parfois difficiles à comprendre. Par ailleurs, ses personnages son assez caricaturés.

Un roman d'aventure et de voyage, mais aussi de découvertes scientifiques.

L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 3,5/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 3/5

Total : 14/20

Yennès - Au-delà des ténèbres

Auteur : Jean Vigne

Éditeur : Elixyria

Nombre de pages : 422

Catégories : SF & Thriller

Prix Kindle : 4,99€

Pourquoi ce livre ?

Pour découvrir cette maison d'édition.

Parce que j'apprécie la plume de l'auteur.

Yennès, il s'en sont pris à toi un soir d'automne.

Erreur monstrueuse qu'ont commise ces inconscients.

Ni tes proches ni la police ne mesurent le véritable danger.

Non, ils sont perdus dans leurs coupables remords.

Et pourtant, tu rôdes, encore là, toute proche.

Sans même le savoir, chaque jour, ils peuvent croiser ton âme.

Entre les Alpes et Tchernobyl, vivez cette aventure mystérieuse et sanglante aux côtés d'une jeune femme à la jeunesse volée, victime d'une expérience interdite.

Mais attention à ne jamais la rencontrer sur votre route... vous pourriez le regretter.

J'ai bien aimé ma lecture, qui m'a permis de sortir un peu d'une panne qui s'installait. C'est la première fois que je lisais un roman plutôt SF de cet auteur, et je n'ai pas été déçue !

L'histoire :

Celle d'une course poursuite.

L'histoire d'une expérience qui a mal tourné.

Une histoire de vengeance.

Les personnages :

Yennès a onze ans lorsque sa mère meurt. Elle se voit obligée de partir habiter en montagne avec son père, elle, la fille de la ville. Mais sa vie va réellement basculer lorsqu'elle est victime d'un enlèvement et qu'un scientifique va faire d'elle son nouveau cobaye. Après son évasion du laboratoire, elle ne cherchera qu'une seule chose : obtenir vengeance.

Agnès est une maman célibataire. Ses deux jumeaux, Maxime et Mélissa, sont toute sa vie. Du moins, c'est ce qu'elle aimerait. En réalité, sa vie, c'est son métier : flic ! Et, pour son arrivée au commissariat de Grenoble, la jeune femme est mise sur une affaire des plus délicates. Des meurtres, des disparitions... le tout en rapport avec l'enlèvement, sept ans plus tôt, de la jeune Yennès.

La plume de l'auteur :

Dans un récit au présent et à la troisième personne (la plupart du temps en tout cas), Jean Vigne nous embarque dans un thriller SF où l'on ne sait plus trop qui est la victime et qui est le bourreau. Il parvient, en nous dévoilant les pensées de chacun des ses personnages, à faire ressentir de la compassion pour tous les protagonistes de cette histoire. Il réussit surtout à démontrer que tout n'est pas toujours tout blanc ou tout noir, et que c'est la vie qui fait de nous ce que nous sommes.

Un thriller haletant dans lequel on ne sait pas trop qui, du bourreau ou de la victime, doit gagner la bataille.

L'histoire : 4/5     Les personnages : 4,5/5     L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 4/5

Total : 16,5/20