L'amour pur malt

Auteur : Laury Benero

Éditeur : L'Abeille Bleue

Nombre de pages : 282

Catégorie : Romance

Prix : 17,90€

Pourquoi ce livre ?

Parce que la couverture me faisait envie.

Pour lire un livre dont je ne savais rien.

Pour le #coldwinterchallenge.

Élise habite à Paris. Seule dans son petit appartement, elle se consacre entièrement à son travail dans l'espoir de décrocher la promotion qu'elle convoite depuis trois ans. Le poste de directrice est fait pour elle ! Et s'il faut partir dans ce pays froid et pluvieux pour prouver à son patron qu'elle en a les compétences, Élise s'y rendra de gaîté de cœur. Enfin, presque... Car la chance n'est pas toujours de son côté.

Sam, lui, est au bord du gouffre financier. Depuis sa campagne écossaise, il prépare le lancement de son nouveau whisky et n'a pas droit à l'erreur. L'échec serait catastrophique pour son entreprise. Peut-être que l'arrivée de cette publiciste, bien qu'elle soit une femme, française et clairement poisseuse, apportera le coup de pouce qu'il manque à son projet. Sam n'a de toute façon plus d'autre choix que de lui faire confiance. Mais cette petite Frenchie au caractère affirmé pourrait bien bouleverser ses plans.

La rencontre de deux âmes solitaires, dans une romance d'hiver à la découverte de l'Écosse.

Au début de ma lecture, je trouvais ce livre rempli de clichés et vraiment des plus prévisibles... presque pire que les téléfilms de Noël ! Mais c'est une romance hivernale, et c'est un peu fait pour ça aussi... Surtout que, passé les 10-20%, je me suis complètement immergée dans cette histoire et ai de plus en plus apprécié les personnages. Au final, lorsque j'ai refermé le livre, j'avais le sourire aux lèvres... et ce depuis au moins la moitié du roman !

L'histoire :

Celle d'une femme carriériste.

L'histoire d'un homme qui veut sauver son entreprise.

Une histoire d'amour.

Les personnages :

Élise est une trentenaire qui vit et travaille à Paris, pour une entreprise de publicité. Tout comme Michael, son concurrent dans la boîte, elle brigue le poste de directrice artistique. Mais dès le premier jour de leur mise en concurrence, tout va de travers pour elle : panne de réveil, impossibilité de faire sa présentation, départ imminent pour l'Écosse... et confinement français qui l'empêche de rentrer ! Toutefois, cela ne l'empêche pas de travailler d'arrache pied afin d'obtenir la promotion rêvée... quitte à se répéter que ce Sam doit rester un "client, client" !

Sam est le jeune patron d'une distillerie écossaise, mais aussi d'un bed and breakfast situé dans un immense manoir. Tout comme Élise, ce trentenaire est un bourreau de travail qui ne se laisse distraire par rien, et surtout pas par les femmes ! Il a déjà trop donné de ce côté-là ! Tantôt doux, tantôt bourru, il fait souvent penser à un ours mal léché avec un tempérament protecteur.

Maggie est la tante de Sam. C'est elle qui s'occupe du bed and breakfast... et de Sam en lui mettant des coups de pied aux fesses si besoin !

Josh, son meilleur ami, est également là pour le soutenir, tant dans la vie qu'à l'entreprise puisque tous deux sont associés. Et, si Sam semble vivre une vie de moine, Josh est un indécrottable séducteur !

La plume de l'autrice :

Dans un récit au présent et à la première personne, on alterne entre les chapitres du point de vue d'Élise et ceux du point de vue de Sam. Les clichés de la romance sont bien là, mais avec une dose d'humour et de douceur non négligeable. Et puis, les personnages au caractère bien trempé ajoute une profondeur au récit que nous livre Laury Benero.

Une romance hivernale toute douce, drôle et attendrissante.

L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 4/5     L'écriture : 3,5/5     Mon appréciation : 4/5

Total : 15/20

Celle qui a dit Fuck

Auteurs : Anne-Sophie Lesage & Fanny Lesage

Éditeur : J'AI LU bien-être

Nombre de pages : 221

Catégorie : Développement Personnel

Prix : 7,10€

Pourquoi ce livre ?

Parce que le titre me parlait.

Parce que la 4ème de couv' trouvait un écho en moi.

Parce qu'on a tous un jour envie de dire FUCK !

Journal d'une imparfaite qui décide d'en finir avec les prises de têtes

Moi, Alice, jeune femme attachiante (si j'en crois mon entourage) qui a des rêves plein la tête. Pourtant, j'ai l'impression de subir ma vie plutôt que de la vivre vraiment ! J'ai une fâcheuse tendance à me mettre la pression, à être trop exigeante avec moi-même, à culpabiliser pour tout et surtout pour rien (#chargementale), et à courir après cette fucking perfection !

Mon quotidien n'est plus que to-do lists et longues heures de réflexion sous la douche du genre : comment être à la fois la Caroline Ingalls de mon foyer, l'Oprah Winfrey de mon job et la Carrie Bradshaw de ma team ?

I have a dream : clore le bec à mes ruminations incessantes !

Moi, Alice, j'ai (enfin) décidé de me foutre la paix, de vivre ma vie et de partir en quête du graal : le lâcher-prise.

Je veux être celle qui a dit fuck ! #imparfaiteetfieredeletre

Je veux oser jusqu'au bout de mes socquettes ! #freeandwild

Il est temps... Voilà pourquoi je commence mon journal !

J'ai adoré ce bouquin ! J'ai ri, reconnu les références comme les situations, me suis retrouvée dans plusieurs personnages et ai obtenu quelques pistes pour, moi aussi, lâcher-prise.

L'histoire :

Celle d'une femme qui veut changer de vie.

L'histoire d'une personne à la recherche du lâcher-prise.

Une histoire de journal intime et de développement personnel.

Le personnage :

Je ne vous parlerai que d'Alice, le personnage principal de ce livre. Elle ouvre ici un journal, se présente comme une femme qui ne sait pas lâcher prise et que va partir en quête de ce graal. Pour ce faire, elle découvre et redécouvre certaines choses de la vie. Peu à peu, elle apprend à se défaire de sa charge mentale afin de vivre sa vie pleinement et non dans la culpabilité et la recherche de la perfection.

La plume des autrices :

À travers un journal intime, on découvre la quête de lâcher-prise par le personnage principal. Sans être un liste exhaustive de conseils en développement personnel, ce livre permet d'en apprendre plus sur soi et sur les façons d'atteindre le bien-être.

On a donc un livre à la première personne où les pages du journal font vraiment vraies et sont parfois remplies de tableaux, de listes, voire de dessins. Il y a également des ratures, des soulignements et toutes sortes de mises en valeur de certains mots.

Le livre parfait pour commencer le développement personnel puisqu'à mi-chemin entre l'histoire et les conseils bien-être. Un journal drôle et qui fait du bien !

L'histoire : 4/5     Le personnage : 5/5     L'écriture : 5/5     Mon appréciation : 5/5

Total : 19/20

Les Contes du Miroir

Auteurs : Hans Christian Andersen, Charles Perrault, Jacob & Wilhelm Grimm, Gabrielle Suzanne de Villeuneuve et Marie-Catherine d'Aulnoy

Illustratrice : Mina M.

Édition : Magic Mirror

Nombre de pages : 152

Catégorie : Contes

Prix : ??

Pourquoi ce livre ?

Parce qu'il faisait l'objet d'une campagne ulule.

Parce que j'adore les contes.

Parce que j'aime beaucoup le travail de Mina M.

La quatrième de couverture étant une magnifique rose, je vous propose plutôt la table des matières :

La Princesse au petit pois

La Petite Poucette

Le Vilain Petit Canard

Le Chat Botté

Hansel & Gretel

Peau de Mille Bêtes

Cendrillon

La Belle et la Bête

L'Oiseau Bleu

Blanche-Neige

J'ai beaucoup aimé me plonger dans ce recueil de contes. On les a ici dans leur version complète, même si traduite ou simplifiée pour la langue. Il sont plein de douceur, à l'image des illustrations proposées par Mina M.

Les histoires :

Celle d'un prince à la recherche d'une princesse.

Les mésaventures d'une minuscule jeune fille.

L'histoire d'un canard rejeté pour sa laideur.

Celle d'un chat des plus intelligents.

Une histoire d'abandon et de bonbons.

Celle d'un roi qui voulait épouser sa fille.

L'histoire d'une jeune femme accablée par le sort.

Deux histoires d'amour et de malédiction.

Celle d'une femme jalouse et de sa belle-fille bien trop jolie.

La cohérence interne :

J'ignore comment s'est fait le choix des dix contes de ce recueil, mais il donne un bel aperçu du genre. On a des contes très connus et d'autres beaucoup moins. Plusieurs traitent du thème de la beauté et de la laideur, de ce que l'on voit (le masque) et de ce qu'il y a réellement derrière. Plusieurs abordent également l'amour, mais aussi la haine et la jalousie.

Le choix des contes donc, tout comme l'ordre dans lequel on les trouve, semble cohérent.

La plume des auteurs :

(Que je ne noterai pas ci-dessous)

Chaque auteur a son style, c'est indéniable. Mais tous sont doux et poétiques. Certains s'adressent au lecteur quand d'autres ne le font pas.

Les illustrations :

Chaque conte est accompagné d'une illustration de Mina M., celle qui fait toutes les couvertures de Magic Mirror Edition. De ses traits à la fois doux, merveilleux et sombres, elle a su capter l'essence de chacun des contes, les dangers qu'ils rescellent et la beauté qu'ils peuvent contenir. Lorsque plusieurs personnages sont mis en scène, on reconnaît sans mal les sentiments complexes qui les unissent.

Mon seul regret est de n'avoir pas vu la Bête dessinée par ses soins^^

Un recueil merveilleux. Des contes à découvrir et à redécouvrir.

Les histoires : 5/5     La cohérence : 5/5     Les illustrations : 5/5     Mon appréciation : 5/5

Total : 20/20

Le songe d'Adam

Auteur : Sébastien Péguin

Éditeur : HSN (Homme Sans Nom)

Nombre de pages : 395

Catégories : Fantastique & Horreur

Prix : 19,90€

Pourquoi ce livre ?

Parce que je l'avais trouvé pour pas cher sur Vinted.

Parce que l'histoire se déroule en Forêt Noire.

Pour le #coldwinterchallenge.

Allemagne, Forêt Noire, de nos jours.

Hugo et sa fille Morgane viennent s'installer dans la ville de Göttenberg pour quelques mois : il écrit sa thèse, elle est une inventive adolescente.

Mais dès leur arrivée, des événements étranges se multiplient : disparitions dans la région, les manuscrits du poète Novalis volés dans les archives de la ville, et Morgane qui commence à avoir des hallucinations.

Hugo va être confronté à des légendes ancestrales, et devoir faire face à ce que l'esprit humain ne peut concevoir...

J'ai eu un peu (si ce n'est beaucoup) de mal à entrer dans ce livre. Mais une fois fait, je l'ai savouré, adoré, dégusté et ai même mis quelques signets pour pouvoir retrouver certains passages ! Alors, si l'histoire est un peu longue à se mettre en place, elle vaut vraiment le détour, surtout pour les personnes férues de mythologie et de tout ce qui concerne l'Allemagne !

L'histoire :

Celle d'un père qui se noie dans le travail.

L'histoire d'une ado créative et créatrice.

Une histoire d'horreur, de mythes et de légendes.

Les personnages :

Hugo Wagner écrit une thèse sur Dyonisos, Dieu grec de la vigne, du vin, et de bien d'autres choses... Il est tellement pris par son travail de recherche qu'il en oublie parfois de vivre et délaisse bien souvent sa fille.

Morgane Wagner est une adolescente très intelligente qui, comme son père, se passionne pour les mythes et légendes. Elle possède une âme créatrice, dessine et relate son quotidien ainsi que quelques anecdotes dans son journal.

Monsieur Waldstein est le logeur d'Hugo et Morgane à Göttenberg. C'est un homme étrange, tantôt accueillant et bienveillant, tantôt sur la réserve, voire agressif. Aux yeux des Wagner, Waldstein cache quelque chose...

Rémi Tautman est pasteur. Cela ne l'empêche toutefois pas de s'intéresser de près à la mythologie germanique, ce qui va le rapprocher d'Hugo.

La plume de l'auteur :

À travers un récit au passé et à la troisième personne, Sébastien Péguin plonge ici ses lecteurs dans les méandres de la Forêt Noire et la mythologie germanique. Dès le début, il pose une ambiance similaire à celle de Simetierre, roman de Stephen King auquel il fait d'ailleurs référence. On a une écriture fantastique qui se dilue peu à peu dans l'horreur, tout en revisitant les mythes de Wotan/Odin, Yggdrasil, l'Arbre de la Connaissance et bien d'autres. L'action et le mystère sont bien présent, ainsi que l'angoisse montante, à la fois pour les personnages et le lecteur.

Un roman fantastico-horrifique qui vous fera découvrir ou redécouvrir la mythologie germanique à la façon de Stephen King.

L'histoire : 4,5/5     Les personnages : 4/5      L'écriture : 4/5     Mon appréciation : 4,5/5

Total : 17/20

Sur l'écorchure de tes mots

Auteur : Pascaline Nolot

Éditeur : Chat Noir

Nombre de pages : 281

Catégorie : Contemporain

Prix : 19,90€

Pourquoi ce livre ?

Parce qu'il était en promo.

Parce que l'histoire d'une fille qui aime les lettres, ça me plaisait.

Emma, 18 ans, est une fille d'encre et de lettres? Barricadée chez elle, elle partage la totalité de son temps entre ses romans et son blog, Mots écorchés, sur lequel elle exprime son mal-être à travers citations et poèmes.

Sid, 17 ans, est son exact opposé. Les mots, les livres, il n'aime pas. Être enfermé dans un quelconque foyer ou rangé dans une case bien déterminée, il déteste. Lui, préfère l'action à la contemplation, la débrouille à la dépression.

Les deux adolescents n'ont rien en commun, si ce n'est le lien du sang et l'accident qui a changé à jamais leur double destinée. Car Emma et Sid sont frère et sœur et ne se sont pas revus depuis plusieurs années.

Un jour, l'existence croise à nouveau leurs chemins pour leur offrir une seconde chance.

J'ai bien aimé ce roman qui m'a emmenée sur les chemins de l'amitié et de la reconstruction d'un frère et d'une sœur. 

L'histoire :

Celle d'un terrible accident.

L'histoire d'un frère et d'une sœur que tout oppose.

Une histoire de vie.

Les personnages :

Suite à un terrible accident, Emma se retrouve cloitrée chez elle et n'ose plus sortir. Elle se réfugie dans ce qu'elle préfère : les romans et son blog. Elle vit seule avec sa mère et n'a pas vraiment d'amis, si ce n'est sa voisine et un bloggeur.

Sid est tout l'opposé de sa sœur. Dès qu'il peut, il part de chez lui et n'hésite pas à découcher pendant plusieurs jours. Toutefois, sont attitude je-m'en-foutiste cache quelque chose de plus profond, un être doué de cœur dont l'ami le plus proche est un SDF qui vit au bas de son immeuble.

Maïssane est la voisine d'Emma. Elle est pétillante de vie et souhaite plus que tout venir en aide à son amie.

La plume de l'autrice :

Dans un récit au présent et à la première personne, Pascaline Nolot se glisse tour à tour dans la tête de ses deux héros. L'écriture qu'elle adopte, tantôt pour l'un, tantôt pour l'autre, est radicalement différente et colle parfaitement aux personnages. Les thématiques abordées, telle que l'adolescence ou la reconstruction, sont fortes et amenées avec autant de naturel que du justesse. À aucun moment on est dans le pathos. De temps à autres, l'écriture se fait à la troisième personne afin de retracer l'accident à l'origine de la séparation du frère et de la sœur.

Une histoire d'amitié et de liens du sang où la reconstruction découle non seulement de la volonté propre mais également de l'amour, quel qu'il soit. Un très bon roman contemporain.

L'histoire : 5/5     Les personnages : 4,5/5     L'écriture : 5/5     Mon appréciation : 4,5/5

Total : 19/20

De Chair et de Sang

Auteur : Orezza D'Antes

Éditeur : Livresque

Nombre de pages : 313

Catégories : Bit-Lit & Romance

Prix : 19,90€

Pourquoi ce livre ?

Parce qu'il traite le mythe de la comtesse sanglante.

Pour aider les éditions Livresques.

Paris, hiver 1898.

Un comtesse hongroise inconnue, dénommée Elizabetha Bathory, devient la reine des nuits de la capitale. Les hommes se pressent autour d'elle, attirés par sa beauté et son aura si particulière. En dépit de ses préventions, Lord Sandigham, aventurier et grand amateur de femmes, ne lui résiste pas plus que les autres. Or, peu à peu, il s'affaiblit, prenant la torpeur qui l'envahit comme un effet secondaire de l'opium qu'il fume. Pourtant, des rêves sanglants où Elizabetha lui lacère la peau pour lui sucer le sang le hantent.

Le matin les dissipe sans appel : nulle blessure n'est visible. Sandingham s'acharne donc à ne pas croire... jusqu'à ce que sa réalité bascule.

J'ai beaucoup aimé ce roman, que ce soit l'histoire, la plume de l'autrice ou bien encore la mise en page ! On a ici une interprétation du vampire dans tout ce qu'il a de plus sensuel et monstrueux, le tout distillé par une femme et non un homme. Les seules choses que je regrette un peu sont le manque de bains de sang (au sang littéral) et les notes de bas de page.

L'histoire :

Celle d'une femme fatale.

L'histoire d'un envoûtement.

Une histoire d'amour et de sang.

Les personnages :

Elizabetha Bathory est une comtesse hongroise récemment installée sur Paris. C'est en jouant les courtisanes auprès d'un riche banquier qu'elle a pu s'installer dans la capitale, et c'est par d'étranges et envoûtantes séances de spiritisme qu'elle va s'imposer face à toutes les autres femmes. Profondément féministe et libre, elle sait utiliser ses atouts à son avantage, et sans jamais se dégrader.

Lord Sandigham est un homme à femmes tout autant qu'un homme à opium. Cartésien, il écume les fumeries et les bordels de la capitale. S'il ne comprend pas l'engouement qu'ont ses pairs pour la comtesse, il va pourtant rapidement tomber dans ses filets. Toutefois, il n'est pas comme les autres et, s'il se débrouille bien, son destin à ses côtés ne sera pas non plus identique à celui des autres hommes...

La plume de l'autrice :

Dans un récit au passé et à la troisième personne, Orezza D'Antes parvient toutefois à plonger son lecteur tantôt dans la tête de la comtesse, tantôt dans celle du Lord. On a accès à leurs pensées, à leurs courriers... Mais l'autrice parvient tout de même à laisser planer un certain mystère au-dessus de ses personnages et de son histoire. La plume est délicate et piquante à la fois, monstrueuse et raffinée... à l'image de cette revisite du mythe du vampire.

Un récit vampirique où la femme est mise en avant, où le monstrueux côtoie l'hypnotique.

L'histoire : 4,5/5     Les personnages : 4,5/5     L'écriture : 4,5/5     Mon appréciation : 4,5/5

Total : 18/20

Esprits et Légendes

Auteur : Patricia Philippe Compagny

Éditeur : Évidence Éditions

Nombre de pages : 101

Catégories : Fantastique & Nouvelles

Prix : 12€

Pourquoi ce livre ?

Parce que j'ai beaucoup sympathisé avec l'autrice.

Parce qu'il m'a été dédicacé.

Parce qu'il était parfait pour Halloween.

Des esprits tourmentés, un esprit qui tourmente.

Un bestiaire médiéval et une espèce d'insectes méconnus.

Voilà le cocktail étonnant qui vous attend dans ce recueil de six nouvelles fantastiques.

Osez accompagner Arlia, Nahimana et les autres personnages sur leur chemin de vie.

J'ai bien aimé l'idée de lire ce petit recueil pour le soir d'Halloween. Certaines m'ont bien plu, d'autres un peu moins, mais en somme, j'ai passé un bon moment en compagnie de ces six petits récits plus ou moins horrifiques.

Les histoires :

Celle d'un étrange squelette.

Une histoire de sorcières.

L'histoire d'une vouivre.

Celle d'un loup-garou.

Une histoire de gargouilles.

Et celle d'horribles insectes.

La cohérence interne :

Dans ce recueil, on découvre ou redécouvre six créatures fantastiques. Dans ce sens, il y a bien sûr une certaine cohérence. De même, rien de manichéen ici.

La plume de l'autrice :

Elle est identique dans chaque nouvelle, au sens où l'on ne change pas vraiment de ton d'une histoire à l'autre. Tous les récits sont au passé et à la troisième personne. Si l'action et le mystère sont présents, on remarque aussi beaucoup de dialogues.

Mention spéciale :

Chaque nouvelle est précédée d'un dessin de l'illustrateur Lancelot Gatel et sont tous très réussis !

Un recueil qui saura vous accompagner lors d'une soirée halloweenesque.

Les histoires : 3,5/5     La cohérence : 4/5     L'écriture : 3,5/5     Mon appréciation : 3/5

Total : 14/20