vendredi 16 décembre 2022
Le songe d'Adam
vendredi 29 avril 2022
Ashwood
mardi 30 novembre 2021
Le dévoreur d'âmes
vendredi 30 juillet 2021
La Maison de la sorcière
Éditeur : E-Book libre et gratuit
Nombre de pages : 43
Catégories : Fantastique, Horreur & Nouvelles
Prix Kindle : 0,00€
Pourquoi ce livre ?
Pour son titre et son sujet.
Parce que j'écris un roman avec une maison de sorcière.
Walter Gilman est étudiant en mathématiques et en folklore à l'université Miskatonik de la petite ville d'Arkham. Exceptionnellement doué dans les matières relevant de la physique quantique et des lois dimensionnelles, il est également fiévreux et souffrant depuis plusieurs semaines. Il vit en effet dans une vieille maison du quartier pauvre de la ville, aux côtés de colocataires divers. La chambre qu'il occupe est particulièrement réputée pour avoir servi de foyer à Keziah Mason, une vieille sorcière s'était échappée in extremis et par des moyens inconnus de la prison de Salem en 1692.
Si tout ce qui touche à la description de la maison de la sorcière et aux conséquences de la magie sur le monde m'a intéressé, tout ce qui avait trait à la quatrième dimension et aux mathématiques n'était pas à ma portée. Je suis donc relativement déçue par cette lecture (mais je m'y attendais un peu, n'ayant pas apprécié mon premier livre de cet auteur...). Toutefois, je suis contente car je vais pouvoir l'exploiter, d'une certaine manière, pour mes propres écrits.
L'histoire :
Celle d'un homme malade.
L'histoire d'une sorcière et de son familier.
Une histoire entre cauchemar et réalité.
Les personnages :
Walter Gilman est un étudiant brillant, mais aussi souffrant. Son mal, il le doit à la fièvre qui lui fait voir, en rêve, des scènes horriblement cauchemardesques. Et lorsque ses rêves font irruption dans sa vie, il va tout faire pour comprendre ce qui lui arrive.
Keziah est une vieille sorcière d'un autre temps. Adepte du Malin avec qui elle a pactisé, elle hante les rêves du pauvre Walter jusqu'à le rendre fou. Elle est toujours accompagnée de son familier, une horrible bestiole qui ressemble à un rat avec des mains.
La plume de l'auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, H. P. Lovecraft décrit ici la déchéance d'un homme rendu fou par une sorcière. S'il est cartésien, il s'intéresse également au folklore et aux histoires de sorcières. Peu à peu, entre rêves et horreur, mathématiques et physique quantique, l'auteur nous plonge dans les méandres bien noirs de son univers.
Une nouvelle dans laquelle fantastique et sciences se rejoignent. Amateurs de l'occulte et de l'horreur, vous êtes les bienvenus. Attention, les math peuvent vous perdre ;-)
L'histoire : 3/5 Les personnages : 3/5 L'écriture : 2,5/5 Mon appréciation : 2/5
Total : 10,5/20
vendredi 28 mai 2021
Hansel et Gretel
Les contes interdits
Éditeur : Éditions du Corbeau
Nombre de pages : 259
Catégorie : Horreur
Prix : 22,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que j'aimerais reprendre ce même conte.
Parce que j'apprécie les réécritures de contes.
Une mère désespérée surprenant l'innommable dans le quatre pièces et demie miteux qu'elle partage avec son salaud et leur couple de jumeaux.
Un frère et une sœur télépathes ayant sauvagement perdu leur innocence, avidement convoités par les serviteurs de Satan.
Une adolescente rebelle à l'enfance éclatée servant de guide dans une métropole abritant anges et démons.
Un prêtre et une sorcière cherchant à accomplir la plus ancienne des prophéties du Nécronomicon.
Deux enfants comprenant que, si Dieu est une pure invention humaine permettant de vivre d'espoir, le diable lui, existe bel et bien.
Hansel et Gretel était un conte pour enfants. Celui que vous découvrirez sous peu en est bien loin et risque de ternir à jamais votre part d'innocence. Êtes-vous réellement prêt pour celle balade dans les plus sombres abysses de l'âme humaine ?
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce roman. Non pas à rentrer dans l'histoire, comme cela peut arriver, mais bien à lire l'entièreté du roman ! Pour commencer, les contes interdits s'adressent à un public de plus de 18 ans. C'est certes mon cas, mais ça veut dire quelque chose... Tout comme les trois préfaces qui vous informe que ce livre a été censuré et a fait l'objet d'une procédure judiciaire à l'encontre de son auteur pour pédophilie juvénile. Toutefois, je suis allée au bout de ma lecture parce que, mine de rien, niveau réécriture de conte, c'est plutôt balaise !
L'histoire :
Celle de deux enfants perdu dans / par l'obscénité des adultes.
L'histoire d'une prophétie sataniste.
Une horrible histoire.
Les personnages :
Jeannot et Margot sont des jumeaux télépathes. Après avoir vécu l'enfer auprès de leur père, ils tentent de s'enfuir avec leur mère. Mais ils sont séparés et les jumeaux vont bientôt se perdre dans la ville. Jusqu'à arriver dans une église, où le pire est à venir...
Alice est une mère dépassée. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui se tramait sous son toit, de ce que son compagnon faisait subir à sa fille. Se transformant en mère courage, elle les sort de cet enfer, mais ce dernier la rattrape et tente de l'engloutir avec ses enfants.
Cassandre est une jeune fille de quinze ans qui croise par hasard la route des jumeaux alors qu'ils sont perdus en ville. Elle va alors les aider à retrouver leur chemin. Toutefois, il semblerait que les destins des trois enfants soient davantage liés...
La plume de l'auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Yvan Godbout plonge son lecteur dans ce qu'il y a de plus noir dans l'âme humaine. Si vous voulez suivre les aventures de Hansel et Gretel dans cette sombre réécriture, il faut avoir le cœur et les tripes bien accrochés ! Violence, viols, atmosphère malsaine, tout y est pour vous mettre ma à l'aise et vous faire détourner le regard. Mais, dès la quatrième de couverture, le lecteur est prévenu (cf. partie en italique), sans compter les trois préfaces qui nous apprennent la censure qu'a subie ce livre.
Par ailleurs, l'auteur maîtrise à la perfection les code de la réécriture de conte. De nombreux personnages s'y trouvent, avec toute la symbolique qui tourne autour d'eux.
Un conte sombrement bien réécrit, mais aussi des plus trash. Pour public très averti !
L'histoire : 4/5 Les personnages : 3,5/5 L'écriture : 4/5 Mon appréciation : 3/5
Total : 14,5/20
jeudi 15 avril 2021
Les Brumes Affamées
Éditeur : Chat Noir
Nombre de pages : 446
Catégories : Fantastique & Horreur
Prix : 19,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que j'aime beaucoup ce que fait l'autrice.
Parce que c'est une réécriture de Faust.
Parce que j'ai relu le Faust de Goethe juste avant.
Parce que regardez-moi cette couverture !!!
De nos jours. Zoey, obsédée depuis toujours par les ruines de Mill House qui semblent avoir un lien avec l'amnésie de son père, fugue avec son meilleur ami pour y mener l'enquête. Sur place, des événements étranges les font douter. Sont-ils seuls ? En danger ? D'autant plus que personne ne sait qu'ils sont ici...
1851. Roan emménage à Mill House pour y vivre avec son nouveau tuteur après le décès de son père. Elle y fait la rencontre d'autres orphelins. Mais quand elle comprend qu'elle est liée à un ancien secret, elle décide de s'échapper avant qu'il ne soit trop tard... Avant que les brumes ne se referment complètement autour du manoir.
1583. Hermione, jeune mariée, accompagne son époux dans les terres sauvages du nord du Pays de Galles où il a prévu de construire une maison et un moulin à eau. Mais bientôt, des rumeurs concernant des rituels démoniaques se propagent...
3 femmes, 3 époques différentes, toutes liées par un Pacte Impie. Un pacte signé par un homme qui, plus de mille ans plus tard, est peut-être encore là...
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas le mythe de Faust :
"Faust, qui s'appelait Faustus en réalité, était un moine. Un homme qui avait voué sa vie à la connaissance et à la parole divine. Il vivait avec ses frères en religion sous la terre pour s'assurer le plus complet des dévouements, loin de toute distraction, de toute tentation. C'était un ordre fraternel. Ancien. Mais Faustus était avide. Il craignait la mort et brûlait d'obtenir immortalité, savoir et richesse. Alors commença sa quête, celle d'un moyen de communiquer avec le diable, qu'il appelait Belzebuth.
On ignore comment, mais Faustus parvint à faire un marché, troquant son âme contre une vie longue de millénaires, afin qu'il puisse continuer à enrichir ses connaissances de même que profiter de tous les délices de ce monde."
Je ne connais pas le Faust de Christopher Marlowe, que l'autrice reprend ici, seulement celui de Goethe, que j'avais lu une première fois en 2009. J'en ai donc profité pour relire cette tragédie qui m'a permis de devenir prof d'allemand. Contre toute attente, j'y ai pris plaisir^^ Et ce fut bien sûr la meilleure des introductions pour Les Brumes Affamées. Certes, l'autrice ne se réfère pas à ce titre-ci, mais bel et bien au même mythe (celui de l'extrait).
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé la façon qu'a l'autrice de présenter son texte. Sa plume, bien sûr, mais aussi sa mise en page qui permet une immersion sans pareil. J'ai regretté qu'on ne puisse pas suivre les trois femmes "à parts égales", mais je comprends le choix de l'autrice qui permet d'accentuer le mystère.
Enfin, si les Brumes sont Affamées, moi j'ai dévoré ce roman. La plume est addictive, l'intrigue à la fois connue et inconnue, et les personnages attachants. Toutefois, je ne saurais dire comment j'en suis ressortie. Glacée ? Dérangée ? En attente d'une suite ? Ou d'une relecture ?
L'histoire :
Celles de trois femmes, de trois temporalités.
L'histoire d'un homme qui voulait tout connaître.
Une histoire de Pacte.
Les personnages :
Roan Evelyn Eddington vit en 1851. C'est une jeune femme de bonne famille qui vient de perdre son père et se voit dans l'obligation d'emménager chez son nouveau tuteur, le Dr Maudley, dont elle ne sait rien. Roan est une femme forte et le devient de plus en plus tout au long des pages. Elle est de nature obstinée et en quête de ce qui est Bien. Pendant toute son enfance, et jusqu'à sa mort, son père lui a appris à Pratiquer.
Zoey est une adolescente qui vit de nos jours, et dont le père est enfermé dans un asyle / une maison de repos. Suite à un voyage, il a perdu la mémoire et ne reconnaît plus personne. Toutefois, contrairement à sa mère, la jeune fille refuse de l'abandonner. Elle décide donc de suivre son chemin afin de comprendre ce qui lui est arrivé pour, elle l'espère, pouvoir lui venir en aide. Pour ce faire, elle compte bien utiliser la Pratique, cet Art qu'il lui a enseigné.
Hermione John-Smith vit en 1583 aux côtés d'un homme, John Smith, qui veut construire un moulin là où il semble ne pas y avoir d'eau. On la suit grâce à quelques pages extraites de son journal. Contrairement aux deux précédentes, elle fait l'effet d'une femme faible, soumise, ce qui est finalement plutôt logique au regard de l'époque à laquelle elle vit. Contrairement aux deux autres, elle subit plus qu'elle n'agit...
La plume de l'autrice :
Ce roman est divisé en six parties et chacune commence par une citation de La Tragique Histoire du docteur Faust, de Christopher Marlowe. Dans chaque partie, on suit tour à tour les trois jeunes femmes. Des extraits de journal intime pour Hermione, d'autres extraits, mais aussi de la narration au présent et à la troisième personne pour Zoey, ainsi que quelques retranscriptions vidéo, et enfin essentiellement de la narration au présent et à la troisième personne pour Roan. C'est cette dernière qui prend le plus de place dans le récit. Un récit donc, où l'on enchaîne les temporalités, mais pas les temps. Et, en dehors des extraits de journaux et des retranscriptions, on trouve également de nombreux dessins et autres images ou photos.
Les entrées de chapitres sont toutes décorées en fonction du personnage, les polices d'écriture différentes selon les journaux. Parfois, c'est écrit blanc sur noir (pages noires donc), d'autres fois, la taille de l'écriture change, parfois encore, un mot s'écrira sur plusieurs lignes, en diagonale. Ainsi, le lecteur peut mieux appréhender le ressenti des personnages qui, de fait, ne passe pas seulement par les mots choisis, mais aussi par la manière dont il sont placés.
Enfin, comme toujours avec cette autrice, la plume est fluide et l'intrigue sombre et pleine de mystères.
Un roman unique, comme seuls sait les écrire Dawn Kurtagich. Une véritable expérience de lecture dont on ne sort pas indemne.
L'histoire : 4,5/5 Les personnages : 4,5/5 L'écriture : 5/5 Mon appréciation : 4,5/5
Total : 18,5/20
dimanche 28 février 2021
Wake the dead
Éditeur : Armada
Nombre de pages : 300
Catégories : Bit-Lit & Horreur
Prix : 16€
Pourquoi ce livre ?
Parce qu'une discussion avec l'auteur a su me convaincre.
Parce que c'était une relique de ma PAL.
Parce que je savais que je pouvais le lire "vite".
Deep Harbor, charmante petite bourgade du Massachusetts : son port de pêche, sa conserverie, son unique hôtel, son lycée et ses hautes falaises battues par les embruns.
Un havre de paix jadis fondé par des colons anglais sur les terres ancestrales des indiens Wampanoag.
Deep Harbor : ses bois, ses marais, son cimetière, ses secrets...
Deep Harbor : 12.347 habitants. Et encore plus de macchabées.
Beaucoup plus.
Bien que le prologue m'ait un peu déroutée niveau écriture et principalement vocabulaire, j'ai bien aimé ce roman, son ambiance "teen movie" et surtout l'action à chaque page. La plume est fluide et l'histoire haletante.
L'histoire :
Celle d'une bourgade où il ne se passe jamais rien.
L'histoire d'une légende urbaine.
Une histoire de survie.
Les personnages :
Jake Longwood est un jeune homme de 17 ans. Avec ses amis Sarah, Stan et Chris, il fait partie d'un groupe de rock du nom de Wake the dead. Bien qu'il fume dans le dos de sa mère (qui n'est pas dupe et prend un malin plaisir à aérer la chambre alors qu'il fait froid dehors et qu'il dort tout nu), il respecte cette dernière et se soumet à son autorité sans faire trop d'histoires. Cela fait de lui un garçon plutôt bien élevé et obéissant. Il est altruiste et ne laissera tomber personne s'il estime qu'il peut le sauver.
Kate Summer est nouvelle dans la bourgade de Deep Harbor. Elle et sa mère sont arrivée après que la jeune fille a vécu une terrible histoire à Chicago. Depuis, Kate s'est renfermée dans de sombres habits gothiques et un style de vie beaucoup plus sage (bien qu'elle n'ait jamais été une délinquante).
Riley est le shérif de Deep Harbor. En désaccord avec le maire qui refuse de donner des moyens à la ville, il fait ce qu'il peut pour mener à bien sa mission dans les forces de l'ordre. Mais lui qui était habitué au calme ennuyeux de sa petite bourgade, il va devoir faire face à des événements inattendus.
La plume de l'auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Frédéric Czilinder fait entrer son lecteur dans un roman écrit comme un film d'horreur pour adolescents. Un genre de Scream fantastique où les adolescents font face à une attaque de zombies. Heure après heure, minute après minute, on vit la dernière journée d'octobre en même temps que les protagonistes. Les changements de point de vue permettent de donner plus de profondeur à l'histoire, démontrant que le phénomène s'amplifie partout en même temps, mort après mort. Cela rend la lecture dynamique et l'action est présente à chaque page.
Et on n'oublie pas tous les clins d'œil faits à la culture pop à travers les noms des personnages !
Un roman parfait à lire pour Halloween... mais pas que ! De l'action à revendre et une écriture qui fait penser aux films d'horreur pour ado (mais pas que^^).
L'histoire : 3,5/5 Les personnages : 4/5 L'écriture : 4/5 Mon appréciation : 4/5
Total : 15,5/20
samedi 23 janvier 2021
The Dead House
Éditeur : Chat Noir
Nombre de pages : 395
Catégories : Fantastique, Horreur & YA
Prix : 19,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que j'avais adoré "Ce qui hante les bois" de la même autrice.
Parce qu'il m'avait été conseillé lors d'un club de lecture.
Une vingtaine d'années s'est écoulée depuis que l'enfer s'est abattu sur le lycée Elmbridge, emportant la vie de trois élèves et laissant Carly Johnson portée disparue. La principale suspecte : Kaitlyn, "la fille de nulle part".
Le journal de Kaitlyn, découvert dans les ruines, révèle un esprit perturbé. Ses pages racontent une nouvelle version de l'histoire, bien plus sinistre et tragique, et la fille de nulle part se retrouve au centre de tout. Beaucoup disent qu'elle n'existe pas, et d'une certaine manière, c'est vrai - elle est l'alter ego de Carly Johnson.
Carly est la le jour, laissant place à Kaitlyn la nuit. Et c'est durant la nuit que le mystère de la Maison Morte se dévoile, fruit d'une magie sombre et dangereuse.
Le premier roman de Dawn Kurtagich est un chef d'œuvre d'angoisse qui réunit rapports de police, comptes rendus psychiatriques, retranscriptions vidéo et extraits du journal retrouvé.
Je dois avouer que je ne me souvenais plus bien de la quatrième de couv, et plus particulièrement du dernier paragraphe... Peut-être d'ailleurs ne l'avais-je jamais lu puisque j'ai surtout acheté ce roman pour son autrice ! Quoi qu'il en soit, j'ai été surprise par ce que j'y ai trouvé (les rapports et tout ça), mais j'ai bien aimé. J'ai trouvé que cela donnait un côté "Projet Blairwitch" à cette histoire. Pour le reste, j'ai apprécié que l'on ne sache jamais s'il s'agissait d'un roman psychologique ou d'une histoire fantastique. Je n'ai pas su trancher, et c'est ce qu'on adore dans ce genre d'histoire : le doute.
Le seul bémol que je mettrais est la fameuse Maison Morte, que l'on ne voit arriver que vers la moitié du roman...
L'histoire :
Celle d'une fille perturbée.
L'histoire d'un groupe d'adolescents apprentis sorciers.
Une histoire de possession et / ou d'alter ego.
Les personnages :
Carly Johnson est élève au lycée Elmbridge. Suite au décès tragique de ses parents, elle est suivie par une psychiatre afin de surmonter ce traumatisme qu'elle a oublié. Mais surtout, Carly ne vit que le jour.
Kaitlyn Johnson, l'alter ego nocturne de Carly est une fille plus sombre et plus mystérieuse. Comme elle ne vit que la nuit, elle n'a pas vraiment d'amis et préfère noyer son chagrin dans l'alcool. Elle et Carly communiquent grâce au journal des messages.
Naida est la meilleure amie de Carly. Lorsque cette dernière lui parle de son alter ego, Naida la croit. Elle affirme même qu'elles sont deux âmes dans un même corps, ce qui les rend magiquement très puissantes, car oui, Naida croit aussi en la magie et la pratique.
Quant au docteur Annabeth Lansing c'est la psychiatre en charge de Carly Johnson. Elle fait ce qu'elle peut pour aider la jeune fille, mais il semblerait que son traitement ne fasse pas l'unanimité...
La plume de l'autrice :
Ce roman est un patchwork de documents retraçant "l'incident Johnson". Hors, si on en parle depuis le début du roman, on ne sait pas du tout de quoi il s'agit, si ce n'est bien sûr qu'il est en rapport avec le personnage principal. Parmi ces documents, il y a le journal de Kaitlyn, qui nous permet de retracer l'histoire du point de vue d'une des protagonistes. Mais il y a aussi des comptes rendus d'interrogatoires, des retranscriptions de vidéo ainsi que des retranscriptions d'entretien entre la psychiatre et sa patiente. Le fait qu'on sache qu'il s'est passé quelque chose, mais qu'on ne sache pas vraiment quoi crée une délicieuse frustration pour le lecteur.
Ce qui rend la tension plus palpable encore est le réalisme apporté à ces différents documents.
Un roman à part, bien construit, et qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.
L'histoire : 4/5 Les personnages : 4/5 L'écriture : 5/5 Mon appréciation : 4/5
Total : 17/20