Auteur : Marie Lu
Éditeur : Castelmore
Nombre de pages : 320
Catégories : Fantastique & Jeunesse
Prix : 16,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que je l'avais acheté lors d'une promo.
Parce que la couverture aux couleurs chaudes me fait penser à l'été.
Parce que je ne me souviens pas avoir déjà lu de "castelmore".
Parce que le résumé me faisait penser à X-Men.
"Je ne veux pas qu'on me blesse, qu'on m'utilise et qu'on me rejette."
Adelina a survécu à l'épidémie qui a ravagé son pays.
D'autres enfants, comme elle, ont survécu, la maladie laissant sur leur corps d'étranges marques. Les cheveux d'Adelina sont passés de noir à argenté, ses cils sont devenus blancs et une cicatrice barre la moitié gauche de son visage. Son père voit en elle une malfetto, une abomination, une disgrâce pour son nom et sa famille, synonyme de malédiction. Mais la rumeur dit que les survivants ont gagné davantage que des cicatrices : ils auraient acquis de mystérieux super-pouvoirs. Et, bien que leur identité demeure secrète, ces survivants ont déjà un nom : les Elites.
"Je jure de servir la Société de la dague, d'instiller la peur dans le cœur des dirigeants de Kenettra, de porter la mort pour reprendre ce qui nous revient de droit et de faire connaître le pouvoir de nos Elites à chaque homme, chaque femme et chaque enfant. Si je romps mon serment, qu'une dague me prenne ce que j'ai pris à la dague."
J'ai beaucoup aimé ce livre et je l'ai dévoré. En grande fan des mutants de Marvel, je n'ai pu qu'adhérer à une telle histoire.
L'histoire :
Celle d'une société dévorée par la haine.
L'histoire d'un soulèvement.
Une histoire où l'héroïne est une "méchante".
Les personnages :
Adelinla Amouteru est une malfetto. Elle a survécu à la fièvre de sang mais la maladie l'a marquée à jamais. Ses cheveux et ses cils ont changé de couleur et une affreuse cicatrice barre son visage, ne lui laissant plus qu'un seul œil valide. Pour cela, son père la déteste et n'a de cesse de la torturer. Il veut lui trouver une utilité, réveiller ses éventuels pouvoirs d'Elite. Hélas, cela n'arrive que bien trop tard et les ténèbres se sont déjà emparées de son cœur…
Enzo Valenciano est un Elite. On le surnomme Le Faucheur car après avoir survécu à la fièvre de sang, il a développé un pouvoir puissant : celui de commander aux flammes. C'est un jeune homme distant qui cache ses émotions. Et cela lui a permis de prendre la tête de la Confrérie de la dague, un groupuscule qui rassemble des Elites pour renverser le pouvoir en place. Hélas, une telle entreprise nécessite parfois des sacrifices et Enzo est prêt à les faire.
Teren Santoro, quant à lui, est le Grand Inquisiteur. À peine plus âgé que Le Faucheur, il est au service du royaume et traque les malfettos. Il veut éradiquer les Elites qui, pour lui comme pour la reine, sont des démons capables du pire. Et, tout comme Enzo, Teren ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins !
La plume de l'auteur :
C'est un pari risqué que de raconter l'histoire d'un méchant, mais c'est un pari réussi ! Dès les premières lignes, on tombe sous le charme d'Adelina, on cherche, avec elle, les ténèbres en même temps que la lumière rédemptrice. Et cela, Marie Lu y parvient en faisant de son personnage la narratrice de sa propre histoire. Une histoire qu'elle nous conte au présent et que l'on vit en tournant les pages.
De plus, comme pour ces histoires de mutants dont je parlais un peu plus haut, cette histoire est une véritable ode à la tolérance.
Une ode à la tolérance portée par une ténébreuse héroïne.
L'histoire : 4/5 Les personnages : 4,5/5 L'écriture : 4/5 Mon appréciation : 4/5
Total : 16,5/20
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