vendredi 18 août 2017

Le mystérieux héritage de Diéla

À l'Aube des Temps Nouveaux - 1

Auteur : Ghislain Fernandez

Éditeur : Fantasy-Parc

Nombre de pages : 574

Catégories : Fantastique, Jeunesses, SF & YA

Prix : 23€


Pourquoi ce livre ?
Parce qu'il me fallait un roman avec une couverture verte pour le challenge mystère.
Parce que j'avais rencontré l'auteur lors d'un salon.
Parce qu'il est dédicacé.







À l'aube des temps nouveaux est une saga qui exploite notre amour pour l'héroïque Fantasy perdu au cœur de somptueux paysages dans un décor moderne rempli de magie.
On est en l'an 3800, et tandis que le modernisme s'affiche comme une évidence sur Terre, les habitants jusque là protégés dans d'immenses villes sous cloche semblent avoir du mal à se faire une place dans ce nouvel écosystème. Les saisons n'existent plus, trois continents ont balayé la géographie des années 2000, d'incroyables espèces intelligentes ont pris leur marque sur la surface du globe cruellement modifiée, de vastes terres restent cependant inhabitables pour le commun des mortels. L'extinction de notre espèce fut de justesse évitée et à présent, notre descendance mal acclimatée à cet environnement hostile joue ses dernières cartes pour pérenniser l'espèce humaine.
Parmi nos héros... Diéla, fraîche et spontanée, se trouve dans les premiers jours de ses dix-sept printemps lorsqu'elle est aspirée dans une machination venue des âges.
Démarre alors une aventure magique et étrange, pleine de surprises pour la jeune femme, qui reçoit de manière inattendue un héritage particulier, qu'elle révélera à Dopiouss, qui sillonnera les routes à ses côtés.




Véritable ode à l'écologie et à la nature, ce roman est plein de bonnes idées. Comme peu d'écrivains, Ghislain Fernadez ose mélanger les genres pour un résultat surprenant. Toutefois, je trouve que de vouloir mettre tant de choses dans un roman fait que l'on s'y perd un peu. Par exemple, j'ai souvent trouvé qu'il ne se passait rien alors qu'en réalité, les personnages vivent mille-et-une aventures dans une seule et même journée.

L'histoire :
Celle d'un monde futuriste.
L'histoire d'une jeune femme avide d'aventure.
Une histoire où les destins se croisent.

Les personnages :
Diéla est une jeune fille aux pouvoirs extraordinaires, héritage d'un peuple appartenant au passé. Mais ses pouvoirs particuliers font d'elle un être particulier... et particulièrement menacé !
Héliote, son père, a lui aussi un pouvoir : celui de faire pousser n'importe quelle plante. Il l'enseigne d'ailleurs à sa fille dans le plus grand secret.
Cobastrolin et Lidouman sont deux hommes à la recherche d'objets rares... et plus particulièrement d'une dague ancestrale. Pour les épauler, tous deux possèdent des spectres : Malama et Cadelmo. Si le premier est libre grâce à Cob, le second est l'esclave de Lidouman qui tient en sa possession un os de son ancienne enveloppe charnelle. Toutefois, les relations entre les deux hommes ainsi que celles qu'ils entretiennent avec leurs spectres semblent bien être plus complexes que cela.
Quant à Somur, il vient d'atterrir sur Terre avec une mission bien précise, et tous les moyens sont bons pour la mener à bien !

La plume de l'auteur :
Au début, ce roman m'a fait penser à Entretien avec un vampire : l'histoire d'un personnage qui raconte sa vie à un autre. Mais dès le premier chapitre, on entre dans l'histoire, ou plus précisément dans les histoires. Car à chaque chapitre, l'auteur alterne entre les péripéties de Diéla, celles de sa famille, celles de Cobastrolin, de Lidouman, de leurs spectres... ou encore de Somur. Ainsi, à plusieurs chapitres d'intervalle, on revoit parfois la même scène, mais d'un angle différent.
D'ailleurs, je préfère parler d'angle et non pas de point de vue car dans ce roman, clairement, le narrateur est omniscient. Il sait tout, il voit tout... et le lecteur avec !
Ainsi, en l'espace de 18 chapitres auxquels s'ajoutent un chapitre 0 et un prologue, ce sont seulement 24h qui s'écoulent dans la vie des personnages. Et si le prologue est écrit au présent, tout le reste du roman est rédigé au passé, ce qui est logique puisqu'il s'agit de l'histoire que nous conte le narrateur du prologue.




L'idée est bonne, mais je ne suis pas bon public pour ce genre de roman décalé.




L'histoire : 3,5/5     Les personnages : 3/5     L'écriture : 3/5     Mon appréciation : 2,5/5

Total : 12/20




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